Depuis une semaine, cette saleté de grippe est venue s’installer à la maison. C’est Jeanne qui nous l’a gentiment ramenée de l’école vendredi dernier…puis Gaspard, qui veut décidemment tout faire comme sa soeur, l’a attrapée à son tour.
Pendant 4 jours, j’ai pris la température de mes deux bouillottes (jusqu’à 40°C quand même), j’ai donné les médicaments, massé des petits corps douloureux, distribué caresses, baisers et mots tendres. Quand enfin mes deux « grands » ont commencé à retrouver figure humaine, je me suis dit que nous allions pouvoir tous récupérer.
Mais je n’ai pas eu ce plaisir. Je ne me rappelais plus ce que c’était d’avoir mal dans chaque parcelle de mon corps à cause de la fièvre, ni de me sentir tellement fatiguée que j’aurais pu m’endormir n’importe où n’importe quand. Ma dernière grippe remonte bien à 9 ou 10 ans. Et à l’époque je n’avais pas d’enfants. Je pouvais me plaindre, faire semblant d’agoniser dans mon lit ou même dormir 24 heures, sans que cela ne gêne personne…
Avec un bébé explorateur et deux grands, à l’énergie de lions en cage n’ayant pas pris l’air depuis trop longtemps, j’ai vécu un véritable calvaire. Il a fallu :
Avant hier, la journée a été encore pire. Je n’ai pu me lever qu’à 16 heures. Le fièvre est tombée progressivement depuis et aujourd’hui Jeanne et Gaspard vont à l’école. ENFIN!
Merci à la chaîne Piwi+ qui a servi de baby-sitter pendant de longues heures salvatrices, à Picard pour ses repas équilibrés et faciles à réchauffer, à la baignoire qui a accueilli longuement mes enfants sans qu’il y ait une goutte d’eau par terre (comme quoi le reste du temps, ils se moquent de moi) et à mon mari qui a géré surcharge de travail et enfants au mieux.
Merci enfin à mes parents qui sont les seuls à m’avoir demandé chaque jour comment j’allais. Et mine de rien, ça fait du bien de redevenir un enfant et d’être chouchoutée quand on est KO.