J’ai fait de nombreux sports dans ma jeunesse. Mis à part la danse pour laquelle je n’ai ni don ni goût particulier, j’ai bien réussi dans toutes les activités que j’ai commencées : ski, tennis, natation, équitation,… Et puis il y a eu le début de la vie active, la rencontre avec mon mari et 3 beaux enfants. J’ai eu de moins en moins de temps pour prendre soin de moi. Et pourtant, après 3 grossesses il est devenu évident que je devais me reprendre en mains.
Alors j’ai commencé par un cours de remise en forme chaque lundi avec une amie et une jeune kiné » qui ne lâche rien « . Puis, petit à petit, l’envie de retrouver un corps tonique est revenue. Le blog m’a bien aidé à atteindre mes objectifs, puisque j’ai reçu la poussette BOB Ironman, la ceinture Slendertone pour les abdos et des invitations à participer à des courses.
(Photo de Stéphanie)
Après la course du Madame Figaro, je me suis attaquée à La Parisienne dimanche avec la Team Nivéa (Camille notre super coach, Laure, Stéphanie, Céline, Sabine et Isabelle). 6,7 kilomètres sur du bitume, ce n’est pas rien pour quelqu’un qui détestait l’épreuve des 20 minutes au lycée. Et pourtant, avec un entrainement régulier depuis le mois de mars, de bonnes baskets et un peu de volonté, on arrive à tout.
Pour celles qui ne connaissent pas encore, La Parisienne, c’est 35 000 femmes de 16 à 83 ans qui participent à un évènement sportif, dont une partie des bénéfices est reversée à des œuvres caritatives. C’est une matinée durant laquelle des équipes, des groupes de copines, se retrouvent dans une bonne ambiance pour s’amuser, s’entraider, se surpasser.
(Photo La Parisienne)
C’est aussi des bénévoles qui chouchoutent les coureuses et qui ne sont pas vraiment payés en retour… J’ai vu des centaines de gobelets vides et de peaux de bananes joncher le sol, alors que de gigantesques poubelles se trouvaient à côté du stand de ravitaillement. J’ai vu des rangées de coureuses épuisées marcher en plein milieu de la chaussée, alors qu’il avait été rappelé de se mettre sur le côté lorsqu’on arrêtait de courir. J’ai surtout été gênée par les gens qui traversaient tranquillement la chaussée devant nous, manquant par deux fois de tomber.
Tout cela n’enlève rien au côté sympa de l’évènement, mais me rappelle à quel point l’incivisme est grand, même lors de jolis évènements.
Mille mercis à Nivéa et à Sophie pour cette invitation et la multitude d’attentions qui me sont faites tout au long de l’année. J’apprécie énormément. Vous méritez bien une belle médaille vous-aussi!